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Legendre Emile


SCÈNE REPRÉSENTANT   L'ARRIVÉE DE JEAN MOULIN EN FRANCE
LE 11 JUILLET 1942

           L'avion que vous voyez en fond de cette scène, est un    LYSANDER. Cet avion à été construit en 1934, il était employé pour la reconnaissance et l'appui des troupes au sol. Mais de part sa maniabilité et son faible besoin de distance pour l'atterrissage et de décollage, a été pendant le conflit 1939-1945 utilisé pour les évacuations et arrivées d'agents secrets ou spéciaux en provenance de LONDRES. Ils volaient toujours par deux. Pendant que l'un deux était au sol, l'autre tournait au-dessus du terrain afin de tromper l'ennemi qui pouvait être sur les routes.

         Afin de baliser l'aire d'atterrissage, les résistants allumaient des feux, un homme se tenait devant l'avion pour faire signe au pilote si tout était chargé ou déchargé ou donner le signal pour décoller "en catastrophe".

         Vous voyez JEAN MOULIN courir vers la traction avant des résistants avec son éternelle écharpe blanche et sa sacoche à documents. Remarquez la façon dont il était protégé par les résistants chargés de le convoyer vers un lieu secret "ces hommes là, étaient sacrifiés en cas de capture par les Allemands"
         Venant de l'avion, 2 résistants portent un conteneur contenant des armes, des munitions, etc.... A l'autre extrémité de l'aire d'atterrissage, 2 autres résistants sont en poste de guet.


         Les résistants protégeant l'opération, sont équipés d'armes diverses, souvent prises à l'ennemi, ou provenant des parachutages. C'est pour cela que ces armes sont souvent disparates.

 

Le pont de l’ Aigle – 1812

 

  Ce diorama représente un groupe de cavalerie anglaise attaquant un convoi d’artillerie française et un escadron de la Garde Impériale protégeant le passage d’une rivière.
Sur le côté droit, l’État Major avec le drapeau et l’attelage du canon en batterie.
Sur le pont, un grognard qui n’a plus de munitions va se battre avec la crosse de son fusil contre le cavalier anglais qui le charge

 

 

 

 

Scène représentant l'assassinat des 24 fusillés d'ORCINES

Ce diorama, est maintenant en exposition permanente  au musée de la résistance de la ville de CHAMALIERES.

Historique des faits

        Le 13 juillet 1944, à 11 heures 30, 24 résistants sont extraits de leurs cellules de la caserne du 92 R I de CLERMONT FERRAND et fusillés, ceci, sur l'initiative personnelle du chef de la Milice Jean FILLIOL . Ces résistants sont entassés dans un camion bâché qui s'arrête quelques kilomètres plus loin à ORCINES 63870. Une jeune bergère voit descendre les otages au milieu des vociférations des soldats allemands.
Conduit vers une carrière, ils sont abattus à l'arme automatique

             Parmi ces résistants : Monsieur le Maire de SAURIER 63320

        Cet assassinat, est commis en représailles, suite au sabotage , par la résistance de 24 poteaux télégraphiques, ceci afin de ralentir la montée d'une unité de l'armée allemande, sur le front de l'Atlantique ( Division Das Reich ).
        A cette époque, 2 photos de ce carnage sont prises , une de chaque groupe de cadavres.
        L'auteur de ce diorama, à recherché des témoignages auprès d'anciens habitants de la commune d'ORCINES 63870. Ceux ci ont pu relever les corps des suppliciés et les transporter dans une grange toute proche, mais seulement 24 heures après leur mort, ceci sur ordre des allemands.
        Lors de la cérémonie religieuse, les allemands, interdisent de faire sonner le glas, ordre que le prêtre de l'époque, refuse d'appliquer.
        Parmi les 24 fusillés, 23 reconnus, leurs corps rendus à leur famille, un seul inconnu inhumé dans le cimetière de la commune.

        Á l'origine, cet endroit, était une ancienne carrière. Le champ de taille de cette carrière est constitué d'orgues basaltiques.
       La route où se trouve le camion allemand est la route nationale 941 A venant de CLERMONT FERRAND en direction du PUY de DOME.
         Les résistants pris par les allemands, étaient souvent fusillés dans le dos car ils voulaient les faire assimilés à des " droits communs ".Ici, ils ont été assassinés par groupe de 6.
         Au fond à gauche, un officier allemand donne le coup de grâce !!!!!!
         Remarquer le nombre de soldats protégeant cet assassinat, il ne faut pas oublier que nous sommes en 1944 et les allemands sentaient bien que la guerre était perdue pour eux.
         Pour faire ce diorama, et vu la grandeur que cela aurait impliquée, l'auteur à divisé la grandeur par deux et c'est pour cela que nous voyons que 12 corps.